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Gentis armes des Arquebusiers de Visé Drapeau des francs Arquebusiers
Visé et sa région  -  le 18e siècle
Le siècle de la Révolution française et de la fin de l'Ancien Régime

Vous entendez le Chant du Départ hymne de l'Empire et de la République

Auteur : Marie-Joseph Chénier Compositeur : Étienne Nicolas Méhul
Le chant est exécuté pour la première fois le 14 juillet 1794. Il est distribué à 18 000 exemplaires aux 14 armées de la République.
C'est un air populaire exécuté entre autres lors des fêtes des Anciens-Arquebusiers,et il a bien sa place en référence à la reprise des activités de la gilde en 1803 juste après la révolution,
mais quand on sait que le refrain dit "la République nous appelle...", c'est un peu contradictoire pour une compagnie fière de son titre de "Royale"...

Il est suivi de La Marseillaise

Home / Sommaire histoire Retour au 17e siècle Vers le 19e siècle dernière mise à jour:12/06/23


Le tir à l'oiseau était un excellent entrainement, d'autant plus que mettre l'oiseau à terre pouvait parfois prendre plusieurs jours et il se terminait toujours dans la fête et la liesse... et la bière y coulait généreusement.
Tradition bien sympathique qui s'est perpétuée jusqu'à aujourd'hui.
L'entrainement au tir et la participation au tir au papegai faisaient d'ailleurs partie des statuts originaux de la gilde.

Il était parfois remplacé par un tir à la cible qu'on appelle communément "berceau" terme dérivé de "beursault" du vieux mot français bersail : but ou cible du tireur, qui a aussi donné bersailler ou bercer qui signifiait bander ou tirer son arc.
On retrouve la même étymologie dans l'armée italienne les Bersaglieri (en français Bersagliers ou même Bersalliers qui signifie tirailleurs)
Le tir sur cible à l'horizontale était plus facile à mettre en place et moins dangereux puisque souvent une butte de terre retenait flèches, carreaux ou balles.

Visé en 1625

Cette vue de Visé vers 1625 montre tout à droite le paldiet sur lequel arbalétriers et arquebusiers tiraient.
Il est situé hors de la ville pour d'évidentes raisons de sécurité: carreaux ou balles qui retombent mais aussi danger de mettre le feu à la cité construite principalement en bois, en tirant à la poudre noire et en se promenant avec des mèches continuellement allumées

On peut aisément imaginer sa hauteur en fonction du clocher de la Collégiale toute proche

1709,

Joseph 1er de Habsbourg, empereur germanique
Joseph Ier de Habsbourg

(1678-1711)
- fils du précédent -

Archiduc d'Autriche,
Roi de Bohême,
Roi de Hongrie
Roi des Romains (1690), puis Empereur Germanique (1709)
arlms de Joseph 1er de Habsbourg

1711

Charles VI de Habsbourg empereur germanique
Charles VI de Habsbourg
(1685-1740)
- frère du précédent -
Archiduc d'Autriche,
Roi de Bohême,
Roi de Hongrie
Empereur Germanique (1711)
armes de Charles VI de Habsbourg empereur germanique

En 1713,
Les Compagnies firent élever cette année, à frais communs, un magnifique paldiet (perche à l'oiseau) au faubourg de Souvreit.
au lieu-dit "les Xhorres", dans le quartier de Souvré à l'entrée de la ville.
Quand on tirait l'oiseau royal, elles avaient droit à une gratification du Magistrat.

cliquer pour agrandir certaines images

image extraite des Statuts des Archers d'Avignon 17e siècle
Archers à Avignon au 17e siècle

Arquebusiers au Tir au papegay, Rennes 16e siècle

Arquebusiers à Rennes en 1532

Paldiet à Lille au 18e siècle
Archers à Lille au 17e siècle
Paldiet dans les Flandres au 17e siècle
Archers dans les Flandres au 17e siècle

Ce site était partagé avec les Arbalétriers qui pratiquaient aussi le tir à l'oiseau depuis longtemps Il faut savoir que c'était un mât de parfois plusieurs dizaines de mètres de haut qui pouvait atteindre 45 à 50 mètres. On utilisait par ailleurs souvent un mât de bateau.

l'oiseau, papegai, à Montzen, avant le tirLe papegay de Montzenl'oiseau, papegai, à Montzen, en cours de tir à moitié détruit tir à l'oiseau, papegai, à Montzen
Montzen (Province de Liège)

Ce tir est encore pratiqué aujourd'hui par certaines compagnies, surtout des archers qui tirent à la verticale, mais il devient de plus en plus rare avec les armes à feu qui nécessitent une grande aire de dégagement. A Montzen par exemple (province de Liège), où la fête à lieu en août, le mât de la société de tir fait une dizaine de mètres de haut.

Les Francs Arquebusiers on réintroduit cette sympathique tradition depuis 2008. Lors de la soirée des jeunes organisée sur l'Ile Robinson le vendredi précédent la fête de juillet, un mât d'une dizaine de mètres de haut est dressé avec un papegay à son sommet. Le tir se fait à la 4,5mm, ce qui est assez léger comme calibre.
C'est le conservateur du musée qui se charge de confectionner le papegay qui la première année se montra particulièrement résistant.
Cette fête ne dura que deux trois ans

Le drapeau des Arbalétriers de Visé, © Marc PoelmansEn 1723 chez les arbalétriers, la Compagnie se servait encore de 7 arbalètes, qui étaient confiées à certains confrères, avec la charge de les entretenir à leurs frais
 1° La Marguerite ;
 2° Le duc d'Albe ;  3° La Reutte Latte ; 4.° La Belle ;  5° La Brune ;   6' La Blanche ;  7° L'Orloge sins weine.

Collier du Roy de Montzen le collier au papegai de Montzen Collier du Roy de Hombourg daté de 1757 Le collier de la milice de LessinesLe papegay de RemersdaelCollier au papegay des archers de St SymporienCollier au papegay des archers de St Symporien
Le vainqueur recevait souvent un collier de Roy avec un papegai, et une nouvelle médaille avec le nom de chaque roi y était ajoutée chaque année

Hombourg, Lessines, Remersdael, St Symporien

A Visé toutefois, seuls quelques placards ont été rassemblés pour faire un collier, aucune médaille n'a été rajoutée depuis des siècles
Le Collier de l'Empereur des Francs Arquebusiers, placard central St Martin Le collier de l'Empereur des Francs Arquebusiers
Le collier de l'Empereur des Francs Arquebusiers
Pièce d'orfèvrerie de la fin du 16e siècle (ou début 17e) , en argent ciselé orné de cabochons de pierres précieuses et de verre taillé.

Au centre, l'Empereur des Anciens-Arquebusiers (M. Lehaen), le Roy des Anciens-Arbalétriers (M. Perot) et l'empereur des Francs-Arquebusiers (M. Humblet)
Les trois gildes de Visé rassemblées lors de l'émission "double 7" de la RTBF-Charleroi
le 21 mars 1989

Martin Lehaen Empereur des Anciens Arquebusiers de Visé en 2003 Emission de la RTBF Double 7. Collier des Roy des Arbalétriers et des Empereurs des Anciens Arquebusiers et Francs Arquebusiers M. Ronday Roy des Anciens Arbalétriers de Visé en 2003
Le papegai était parfois aussi placé sur une butte en terre qui retenait les balles

voir aussi

L'entrainement - Le tir à l'oiseau - Les prix de tir

Georges-Louis de Berghes Prince évêque de Liège


Georges-Louis de Bergues
1724-1743


Né le 5 septembre 1662. Fils d'Eugène de Glymes, dit de Berghes. Ancien colonel de cavalerie au service des Pays-Bas espagnols.. Chanoine de Saint-Lambert, le 17 décembre 1695. Élu évêque de Liège, le 7 février 1724.
Eut pour compétiteur l'archevêque de Cologne Clément-Auguste de Bavière, neveu du prélat précédent, le cardinal prince de Saxe et le prince de la Tour d'Auvergne, archevêque de Vienne en Dauphiné.
Le chapitre n'aurait plus voulu de prélat absent continuellement et aurait porté ses suffrages sur un candidat du pays, disposé à fixer sa résidence  dans le pays.
Défend avec ténacité les droits territoriaux du pays de Liège contre des empiétements des Pays-Bas Autrichiens.

armes de Georges-Louis de Berghes Prince évêque de Liège
Georges-Louis de Bergues
1724-1743

1730

Le paldiet est détruit par une tempête, les débris furent déposés à l'hôtel de ville.
Ce n'était pas de simples morceaux de bois mais de fortes poutres puisque le mât faisait plusieurs dizaines de mètres de haut.
Quand les compagnies voulurent le remettre en place, la magistrature communale avait fait utiliser les matériaux pour refaire la transformaton de l'ancien hopital en école d'humanité au profit des prêtes oratoriens.
Un procès eut lieu condamnant la ville à payer 70 florins brabant pour le nouveau mât reconstruit en 1755.
Il restera en usage jusqu'au milieu du 19e siècle.

Jean-Théodore de Bavière Prince évêque de Liège


Jean Théodore de Bavière
1744-1763

Né le 3 septembre 1703. Fils de Maximilien-Emmanuel, Électeur de Bavière, et de Thérèse Cunégonde, Charlotte Sobieski, fille de Jean III (1674-1696), roi de Pologne. Frère de l'empereur Charles de Bavière (1711-1740). Fit ses études à l'université d'Ingelstadt du 12 septembre 1719 au 17 mars 1721, puis à l'université de Sienne. Évêque de Ratisbonne le 29 juillet 1719, suite à la renonciation de son frère Clément-Auguste, archevêque de Cologne. Évêque de Freisingen en 1730. Chanoine de Saint-Lambert en 1738. Élu à l'unanimité évêque de Liège, le 23 janvier 1744. Inauguré le 10 mars, après la signature d'une capitulation. Nommé cardinal par le pape Benoît XIV (1740-1758),  le 17 janvier 1746.

armes de Jean-Théodore de Bavière Prince évêque de Liège

Jean Théodore de Bavière
1744-1763

Visé par Leloup en 1735
Visé en 1735 par Remacle Leloup

1742

Charles VII de Wittelsbach, empereur germanique


Charles VII de Wittelsbach
(1697-1745)
- gendre de Joseph Ier -

Electeur de Bavière
Empereur Germanique (1742)

Charles VII de Wittelsbach, empereur germanique

1745

 

François Ier Etienne de Lorraine, empereur germanique
François Ier Etienne de Lorraine
(1708-1765)
- gendre de Charles VI -

Duc de Lorraine,
puis Grand-Duc de Toscane
Empereur Germanique (1745)

Atmes des Arbalétriers de Visé ©Marc PoelmansArmes des Arquebusiers de Visé ©Marc Poelmans

Les heurts entre les deux gildes ne sont pas terminés, loin de là !


En 1747
le notaire Dossin enregistre, à la réquisition des Arbalétriers, que:

"Jacques Dossin a vu, dans la maison du sieur Delvigne où s'étaient retirés les officiers des harquebusiers,
le sieur Risack, tirer hors de l'allée de la maison, un coup d'arme à feue et jeter des pierres dans les fenêtres"



Charles Nicolas d'Outrelmont Prince évêque de Liège

Charles Nicolas d'Outrelmont
1763-1771

Né le 26 juin 1716, au château de Warfusée. Fils de François-Paul-Émile, comte d'Oultremont et de Marie-Isabelle de Bavière de Schagen, comtesse de Warfusée. Fit ses études à l'université de Reims et au collège Louis-le-Grand à Paris. Nommé chanoine de Saint-Lambert en 1733 ou 1737 par le pape Clément XII (1730-1740).
Élu, le 20 avril 1763, par 31 voix contre 19 au Prince Clément de Saxe, fils d'Auguste III (1735-1763), roi de Pologne, soutenu par l'Autriche et la France.
Validité de l'élection contestée, mais confirmée par le pape Clément XIII (1758-1769), le 30 mai 1763. Inauguré le 10 juin, après la signature d'une capitulation.
Il laissa le gouvernement du pays à son frère, le comte Jean de Wégimont et à sa famille
.

armes de Charles Nicolas d'Outrelmont Prince évêque de Liège
Charles Nicolas d'Outrelmont
1763-1771

En 1757
La Principaute de Liege et le Duche de Limbourg. Par le Sr. Robert de Vaugondy Geographe ordinaire du Roi
Atlas Universel, Par M. Robert Geographe ordinaire du Roy, et Par M. Robert De Vaugondy son fils Geographe ord. du Roy, et de S. M. Polonoise, Duc de Lorraine et de Bar, et Associe de L'Academie Royale des Sciences et belles Lettres de Nancy, Avec Privilege Du Roy, 1757. A Paris, Chez Les Auteurs ,Quay de l'Horloge du Palais, Boudet Libraire Imprimeur du Roi, rue St. Jacques. Grave par Ch. Baquoy. J. Oger Scripsit...

Carte de la Principaute de Liège en 1754 Extrait région de Visé

Carte complète de la Principauté de Liège
On voit que Visé est un tout petit territoire à l'extrémité
Cliquer sur l'image pour agrandir (attention format XXL 150cm, 30Mo)
Carte de la Principaute de Liège en 1754

oseph II de Habsbourg-Lorraine., empereur germanique
Joseph II de Habsbourg-Lorraine
(1741-1790)
- fils du précédent -

Archiduc d'Autriche,
Roi de Bohême,
Roi de Hongrie
Empereur Germanique (1765)
armes de Joseph II de Habsbourg



François-Charles de Velbruck Prince-évêque de Liège


François-Charles de Velbruck
1772-1784

Né le 11 juin 1719, près de Dusseldorf. Fils de Maximilien-Henri, comte de Velbruck, et de Marie-Anne de Wachtendonck de Germenseil. Fit des études universitaires en Allemagne. Remplaça son frère Adam, en 1735, à Saint-Lambert. Élu à l'unanimité, le 16 janvier 1772. Entrée solennelle le 24 mars 1772. Diacre, le 20 avril, prêtre, le 26, sacré évêque, le 3 mai, par le suffragant d'Arberg.
Très ouvert aux arts, en 1779 il fonde la Société d'Emulation, qui a pour but de favoriser le développement des lettres, des sciences et des arts et qui devient la tribune de propagande des idées philosophiques.
On y trouve les ouvrages de Rousseau, Diderot, Voltaire..etc;

armes de François-Charles de Velbruck Prince-évêque de Liège
François-Charles de Velbruck
1772-1784

1775
armoiries de Dodémont, ©Marc Poelmans

Urbain Joseph Dodémont est Roy du tir des arquebusiers

Art militaire, exercices de l'infanterie, Encyclopédie Diderot et d'Alambert Art militaire, exercices de l'infanterie, Encyclopédie Diderot et d'Alambert Art militaire, exercices de l'infanterie, Encyclopédie Diderot et d'Alambert Art militaire, exercices de l'infanterie, Encyclopédie Diderot et d'Alambert

La ville de Visé, à cause du mauvais état de ses finances, négligea pendant plusieurs années de payer ses redevances à la Compagnie des arbalétriers.
Le prince Velbruck intervint dans le procès qui s'ensuivit ; après des réclamations sans nombre et toujours sans effet, il parvint à amener les parties à une transaction, qu'il confirma par un mandement en date du 29 avril. La Compagnie consentit à renoncer à tous droits et arriérés, moyennant une rente annuelle de 70 F's Bts et une indemnité d'autant, une fois payée.
 (V. Cirets de la Compagnie).

 

mise à feu à silex, platine à chenapanmise à feu à silex, platine à silexSi l'arquebuse ou le mousquet à mèche subsistent,
on voit de plus en plus d'armes à silex,
le meilleur étant le modèle 1777 français
concurrencé par le Brown Bess anglais

Liège est devenu un centre de manufacture d'armes renommé

 

Le prince-évêque François-Charles de Velbruck (1772-1784), esprit émancipé, se montre favorable aux philosophes et laisse se répandre les idées nouvelles.
C'est même de la société «Emulation», qu'il fonde en 1779 pour encourager le goût des arts, des lettres et des sciences, que sortiront certains chefs de la révolte.

Car la révolte gronde déjà.
Depuis 1684, le pouvoir appartient au prince-évêque, aux chanoines de la
cathédrale Saint-Lambert et à l'aristocratie.
Le bas clergé, la petite noblesse, la bourgeoisie industrielle, les ouvriers, les paysans, ne participent donc pas à la gestion des affaires publiques.
En outre, la situation du petit peuple n'est guère enviable; le chômage et la mendicité sévissent; des voix s'élèvent pour réclamer plus des changements politiques et davantage de justice sociale.

En 1784, c'est César-Constantin-François de Hoensbroeck qui devient prince-évêque.
Hostile à toute réforme, ce souverain autoritaire attise la rébellion qui couve.

 

César Constantin François de Hoensbroeck Prince-évêque de Liège


César Constantin François
de Hoensbroeck
1784-1792

Né le 28 août 1724, au château d'Oest, à Buers. Fils d'Ulric Antoine, comte de Hoensbroech, et d'Anne, comtesse de Nesselrode d'Elneshoven. Fit ses études à l'université d'Heidelberg. Chanoine écolâtre de Notre-Dame, à Aix-la-Chapelle.
Chancelier du prince Charles d'Oultremont.
Élu par acclamation, le 21 juillet 1784. Fit son entrée solennelle, le 23 août 1784. Sacré évêque, le 19 décembre 1784. 

armes de César Constantin François de Hoensbroeck Prince-évêque de Liège
César Constantin François
de Hoensbroeck
1784-1792

En 1785 est écrite une chanson qui sera un succès au 20e siècle Plaisir d'Amour
Plaisir d'amour ne dure qu'un moment,
Chagrin d'amour dure toute la vie...
Son auteur : Jean-Pierre Claris de Floriant. Son compositeur : Jean-Paul-Égide Martini né Johann Paul Aegidius Schwarzendorf.
Comme quoi c'est pas vraiment nouveau
http://dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net/50_chansons/00_plaisir_d_amour.htm

En juin 1787, Hoensbroeck envoie à Spa deux cents hommes et deux canons pour faire fermer une maison de jeu.
L'événement et le long procès qui s'ensuit sont le prétexte d'un regain de contestation, et la
Révolution qui éclate à Paris en juillet 1789 achève d'échauffer les ardeurs.

Le 18 août 1789, Jean-Nicolas Bassenge et d'autres démocrates se rendent à l'hôtel de ville.
Ils réclament la démission des magistrats en place et font nommer des bourgmestres populaires: Jacques-Joseph Fabry et Jean-Remy de Chestret. La citadelle de Sainte-Walburge tombe aux mains des insurgés. Hoensbroeck est ramené de son château de Seraing pour ratifier la nomination des nouveaux édiles et abolir le règlement tant contesté de 1684.

Mais il ne s'agit là que d'une ruse. Quelques jours plus tard, le 26 août 1789, le tyran s'enfuit à Trèves, en Allemagne. Le tribunal de l'Empire condamnera l'insurrection liégeoise et ordonnera le rétablissement de l'ancien régime dans la principauté de Liège.

En attendant, les Etats du pays de Liège préparent une Constitution dans laquelle on trouve notamment l'égalité de tous devant l'impôt, l'élection des députés par le peuple et la liberté du travail.

1786

Le drapeau des Arbalétriers de Visé, © Marc PoelmansDans le courant de-cette année, les Arbalétriers déposèrent solennellement un roi qui ne voulait pas se conformer aux statuts et règlements de la Compagnie, en prétendant disposer à son gré de l'argent d'un bienfaiteur, et ils lui firent remettre immédiatement les insignes de sa dignité. (Chez les Arbalétriers, le Roy règne mais il ne gouverne pas).
Vers la fin de ce siècle, le jour du Vénérable (Fête-Dieu), les Arbalétriers et les Arquebusiers fraternisaient.

Les Compagnies se rendaient ensemble à la messe, à la procession et aux exercices obligatoires.

Le droit d'ainesse était reconnu aux Arbalétriers, ceux-ci avaient la priorité dans toutes les cérémonies ; ils prenaient le premier rang dans la procession, et leur cornette, monté sur un cheval, en ouvrait la marche ; un droit incontesté appartenait à ce petit guidon, portant les armoiries du prince Velbruck d'un côté et l'image de saint Georges de l'autre.

Pendant que la procession s'arrêtait à chaque reposoir, le Cornette, l'étendard en main et le bouclier au bras, traversait à francs étriers toute la procession pour aller saluer le Saint-Sacrement pendant la bénédiction ; il retournait ensuite reprendre sa place pour remettre la procession en marche.
Les Compagnies faisaient, à chaque bénédiction, des décharges de mousquetons sous le commandement du capitaine des Arbalétriers.

Ce jour-là, dans l'après-midi, les Compagnies tiraient l'oiseau.
Après, elles organisaient chacune un crâmignon.
Une compagnie faisait ses jeux dans la rue Basse, l'autre dans la rue Haute.

Un conflit, qui faillit dégénérer en bataille, eut lieu à l'église un jour de cérémonie, à propos d'un changement de place.

 Pour éviter un nouveau scandale, la magistrature jugea prudent de dissoudre cette fête commune et d'assigner à chacune des Compagnies un jour spécial pour faire leur fête.

 Elle fixa celle des Arbalétriers au lundi de la Fête-Dieu, et au mardi, celle des Arquebusiers. Les Arbalétriers portaient, à cette époque, l'uniforme et les armes suivantes :
1° Le chapeau tricorne surmonté de trois plumets blancs ; 2° l'habit bleu de ciel avec gilet et culotte jaune ; des bas blancs avec souliers à boucles ; 4° le sabre et le mousqueton.
Plus tard, ils se coiffèrent du chapeau-claque.

Ce fut aussi vers cette époque que la Compagnie établit sur la Meuse la fête vénitienne dite " Descente " qui a lieu chaque année la veille de Saint-Georges, en commémoration des privilèges dont jouissaient les Arbalétriers quant aux droits de navigation des deux neffs marchandes.
Cette fête consistait à descendre le fleuve, à la soirée, depuis l'endroit dit „ les fours à chaux,,, sur des barques garnies de lampes vénitiennes, en alternant des chants avec des morceaux d'harmonie.
D'immenses feux de joie flambaient sur les monts avoisinants et en divers lieux de la localité, portant jusque dans les nuées, sur leurs étincelles crépitantes, l'allégresse des habitants.
L'une des barques lançait dans les airs des jets de lumière fuligineuse, provenant d'un tonneau de goudron enflammé, qui donnait à la fête un petit air fantastique, comme d'un sabbat sur le Brocken ou des sorcières de Macbeth.
Pendant le trajet, un feu d'artifice était tiré de l'ile qui se trouve en face du faubourg de Souvré et les Bleus des deux rives de la Meuse illuminaient leurs maisons au moyen de bougies placées aux fenêtres.
On peut regretter que cette fête nocturne, qui offrait un certain cachet d'originalité, ait été supprimée à la suite de circonstances malheureuses.
 

 

1789,
La Révolution française portera ses effets jusque dans la principauté:

GAZETTE DE LIEGE
De Liege, le 20 août 1789.

    La révolution qui vient de s'opérer dans notre gouvernement, offre un de ces grands traits qui peignent tout à la fois, & l'énergie d'un Peuple qui réclame fes droits, & la juftice du Prince qui fe rend aux voeux des citoyens.
  
Le trop fameux règlement de 1684, étoit devenu un fujet de troubles parmi nous; établi & foutenu par la force, la nation demandoit qu'il fût aboli, & il l'a été le 18 de ce mois, jour mémorable où SON ALTESSE a pu s'affurer, par les acclamations & les tranfports de son peuple, combien elle en était aimée.
   Dès le matin, les citoyens s'étaient tranfportés à l'hôtel-de-ville pour y former une nouvelle Régence, & à l'inftant même elle fut faite par acclamation. Les deux nouveaux Bourgmeftres font MM. de Fabry & de Cheftret, auxquels on donna deux co-Régens, MM. de Laffence & de Cologne. Un nouveau Confeil a été formé fur le champ. Auffi-tôt une Milice Bourgeoife a pris la cocarde nationale, ainfi que les Citoyens de toutes les claffes; & un cortège immenfe marchant fous des drapeaux eft allé au devant de S.A., qui entra dans la capitale au milieu des cris de joie & des bénédictions de tout un peuple.
On avoit ôté les chevaux de la voiture, & chacun fe difputoit l'honneur de conduire fon Prince à l'hôtel-de-ville, où il donna la fanction à tout ce qui s'était fait pendant la journée. Il faut avoir été témoin de cette révolution pour s'en faire une idée. Jamais peut-être les fentimens de l'alégreffe univerfelle n'ont éclaté avec autant de vrai patriotifme. Les divifions, les partis oppofés fe font réunis, pour ne plus former qu'un peuple d'amis, de frères. Et ce qui rendra cette journée fameufe dans l'hiftoire, unique peut-être, dans les annales des nations, c'eft qu'elle ne coûte pas une larme à l'humanité..... le fang n'a pas fouillé le triomphe du patriotifme !
   Hier à trois heures après-midi, toute la Milice Bourgeoife s'eft rendue à la cathédrale, pour y affifter au te Deum, chanté en action de grâces de cette heureufe & mémorable journée

Mais en cette année 1789, les puissances du Cercle de Westphalie interviennent pour restaurer l'autorité du prince évêque.
Le 12 janvier 1791 les troupes autrichiennes sont à Liège et rétablissent de Hoensbroeck alors que les dirigeants liégeois s'exilent à Paris.
Les Prussiens du général Baron von Schlieffen, chargés de médiation entre les révolutionnaires et le Cercle de Westphalie, occupent la citadelle.
Huy, Spa, Verviers, Tongres, Saint-Trond et Hasselt également occupées.
Soumission de toutes les villes flamandes, sauf Tongres, qui rétablissent les magistrats dépossédés.
La Chambre impériale de Wetzlar ordonne le rétablissement de l'ancien régime dans la principauté et charge la direction du Cercle de Westphalie d'une exécution immédiate de ses sentences, mais le roi de Prusse en suspend l'exécution, menaçant de laisser la révolution suivre son cours, en retirant ses troupes, si le prince-évêque n'était pas disposé à accorder entre autres une amnistie et la liberté dans l'élection des bourgmestres.Les volontaires liégeois, qui affrontent l'ennemi en entonnant le " 
Valeureux Liégeois " de l'abbé Ramoux, ne peuvent contenir évidemment pas l'armée autrichienne, qui entre à Liège le 12 janvier 1791. Le prince-évêque Hoensbroeck récupère son trône et procède à de nombreuses représailles. Une grande partie des patriotes liégeois sont obligés de trouver refuge en France.

Léopold II de Habsbourg-Lorraine, empereur germanique
Léopold II de Habsbourg-Lorraine
(1747-1792)
- frère du précédent -

Archiduc d'Autriche,
Grand-Duc de Toscane,
puis Roi de Bohême,
Roi de Hongrie
Empereur Germanique (1790)
zarmes fe Léopold II de Habsbourg-Lorraine

1792
Mort de Hoensbroeck.
Son successeur est le Comte de Méan

François Antoine de Méan, dernier prince-évêque de Liège


François Antoine de Méan
1792-1794

Né le 6 juillet 1756, au château de Saive, près de Liège.
Deuxième fils de François-Antoine, comte de Méan de Beaurieux et du Saint-Empire, chambellan de l'archevêque-électeur de Cologne, et de Anne-Elisabeth-Françoise, comtesse de Hoensbroeck, sœur du Prince-Évêque précédent.
Suivit les cours de philosophie à l'université de Louvain.
Étudia le droit romain et le droit canon à l'université de Mayence.
Fréquenta les universités de Douai et de Nancy.
Fut reçu à Saint-Lambert, le 28 mai 1777.
Reçut la prêtrise en 1785. Fut suffragant de son oncle, le 19 février 1786. Prévôt de Saint-Martin, le 1er mars 1788 
Archidiacre de Brabant, le 12 décembre 1791.
Élu à l'unanimité, le 16 août 1792.
Confirmation du pape, le 3 septembre 1792.
Devient le premier primat de Belgique le 28 juillet 1817.
Il Mourut le 25 janvier 1831à Malines où dans la cathédralle se troube un mausolée à sa gloire du sculpteur
Louis Jehotte.

armes de François Antoine de Méan, dernier prince-évêque de Liège
François Antoine de Méan
1792-1794

Fin du Saint Emprire Romain Germanique

François II de Habsbourg-Lorraine,empereur germanique ou François 1er d'Autriche

François II de Habsbourg-Lorraine
(1768-1835)
- fils du précédent -

Archiduc d'Autriche,
Roi de Bohême,
Roi de Hongrie
Dernier Empereur Germanique (1792), puis Empereur d'Autriche (1804)
sous le titre de François 1er d'Autriche
armes de François II de Habsbourg-Lorraine


  'L'arquebusier', par Jean Louis Ernest Meissonier

En 1792 la république est proclamée en France.

Le 6 novembre 1792, le général français
Dumouriez inflige à Jemappes une lourde défaite aux Autrichiens; il entre à Liège le 28, au milieu de l'enthousiasme populaire alors que s'établit une république démocratique.

Les patriotes exilés lors du retour de Hoensbroeck rentrent avec l'armée française, tandis que s'enfuit François-Antoine-Marie de Méan

Le 17 février 1793, une assemblée nationale liégeoise élues par les citoyens de dix-huit ans décide la réunion de la principauté à la France.

Mais en mars, l'armée française est vaincue à
Neerwinden: les Autrichiens réoccupent Liège et ramènent le prince-évêque Méan.
Cette seconde restauration est de courte durée.

Le 26 juin 1794, les troupes républicaines remportent la victoire de
Fleurus.

Le 27 juillet 1794, les troupes autrichiennes quittent Liège après avoir bombardé et incendié le quartier d'Amercoeur, laissant le Prince-Evêque François Antoine de Méan sans protection et le contraint à l'exil

mousquetaire Louis XIII, Jean Louis Ernest Meissonier


1794
,

François Antoine de Méan s'enfuit, il aura été le dernier Prince-Evêque.

François Antoine de Mean, dernier prince-évêque de Liège, primat de Belgique
Il deviendra le premier primat de Belgique le 28 juillet 1817 et s'éteindra à Malines le 25 janvier 1831.

 La cathédrale St Lambert à Liege en 1770







les ruines de la cathédrale en 1794

En 1794

Considérée par les révolutionnaires liégeois comme le symbole du pouvoir du prince-évêque,
on entama la démolition de la Cathédrale Notre-Dame et St Lambert, au lendemain de la révolution liégeoise.



On s’en prit d’abord aux plombs de la toiture, afin d'en faire des armes et des munitions, ainsi qu'à la charpente.



On nomma même une "Commission destructive de la cathédrale" !


La démolition de la grande tour fut mise en adjudication en le 23 juillet 1795.


En 1803, on abattit les tours occidentales.
Le terrain fut définitivement nivelé en 1827, à l’exception d’un pan de muraille de l’ancien passage entre le palais et la cathédrale, qui était encore debout en 1929.


Aujourd'hui seules des colonnes symbolisent encore cet immense édifice plus haut que Notre-Dame de Paris.

La cathédrale St Lambert en 1797
La cathédrale St Lambert en 1797
La cathédrale St Lambert en 1797

Le 1er octobre 1795,
la Convention décrète l'incorporation de la Principauté à la République Française, entraînant par la même sa disparition et
sa répartition sur trois départements:
Ourthe, Meuse-Inférieure et Sambre-et-Meuse.

La Principauté de Liège n'est plus.

La Belgique et  les Pays-Bas de 1794 à 1815, documents Historia collection M. PoelmansArmoiries de la République Française
C'est un véritable état qui s'écroule après près de 800 ans d'existence.
Le Saint Empire Romain Germanique subit le même sort.
Cette disparition sera entérinée en 1801 par le
Concordat qui rétablit la paix religieuse, conclut entre Bonaparte et le Pape Pie VII.

Liège n'est plus une capitale.
Elle se transforme en départements français.
Mais ses habitants garderont toujours leur esprit frondeur et leur soif de liberté.
et Carton de Wiart leur dédiera en 1905 un livre dont le titre restera le surnom de Liège: La Cité Ardente

Avec l'instauration d'un nouvel état, une nouvelle organisation est mise en place,
sous la coupe de la France révolutionnaire, puis napoléonienne, et ensuite sous domination hollandaise.

mousquetaire Louis XIII, Jean Louis Ernest Meissonier

A partir de 1796,
tous les serments, milices et confréries de la région, se transformèrent en société d'agrément suite à l'ordre de dissolution des compagnies armées donné juste après la Révolution Française et qui était déjà d'application en France depuis 1791.

A cette époque, beaucoup des anciens serments, gildes et corporations avaient disparus.

Les raisons en étaient multiples; fin de l'octroi de privilèges et donc de ressources financières, dépenses énotrmes engendrées par les festins et concours de tir à l'oiseau qui mettèrent en péril certaines familles au point qu'en 1735 déjà en France un édit en supprima une bonne partie et d'autres parvinrent à survivre jusqu'à l'aube de la révolution.

Mais les gardes nationales se forment un peu partout, et à la différence des anciennes compagnies, tous les enrôlés y sont égaux.

Pas de différence de classe sociale au sein de la compagnie comme ce fut le cas pendant des siècles, et jusqu'à il n'y a pas si longtemps d'ailleurs à Visé.

En France, le 13 juin 1790, un premier décret de l'assemblée nationale législative prononce la dissolution de anciennes confréries armées, proclamation signée par le Roi cinq jours plus tard.

Vu par le roi le décret dont la teneur sait
L'Assemblée Nationale décrète, etc., etc.

Art 4. Aucun citoyen ne pourra porter les armes s'il n'est inscrit de la manière qui vient d'être réglée; en conséquence, tous les corps particuliers de milice bourgeoise d'arquebusiers ou autres; sous quelque dénomination que ce soit, seront tenus de s'incorporer dans la garde nationale, sous l'uniforme de la nation, sous les mêmes drapeaux, le même régime, les mêmes officiers, le même état-major.
Tout uniforme différent, toute cocarde autre que la cocarde nationale demeurent réformés aux termes de la proclamation du roi.
Les drapeaux des anciens corps et compagnies seront déposés à la voûte de l'église principale, pour y demeurer consacrés à l'union, à la concorde, à la paix.

Les articles 31 et 28 des décrets des 27 et 28 juillet, 12 août, 29 septembre et 14 octobre 1791 sur l'organisation de la garde nationale confirmèrent de nouveau leur irrévocable dissolution:


Les anciennes milices bourgeoises, compagnies d'arquebusiers, fusiliers, chevaliers de l'arc ou de l'arbalète, compagnies de volontaires ou toutes autres sous quelques forme et dénomination que ce soit, sont supprimées.

En fin leurs biens tombèrent dans le domaine public en vertu d'un décret rendu par la Convention les 24 avril et 2 mai 1793

Article premier.
Les biens meubles et immeubles qui ont été possédés par les ci-devant chevaliers ou par les compagnies connues sous les noms d'arquebusiers, archers, arbalétriers, couleuvriniers ou autres corporations, sous quelque dénomination que ce soit, sont déclarés nationaux.

Article deux.
Ces biens seront adjugés de suite en la forme et avec les conditions prescrites pour l'adjudication des biens nationaux

Article 3.
Les dettes desdites corporations seront acquittées en la manière décrétée relativement aux autres biens nationaux.

Par ailleurs, fut promulgué les 8-9 juillet 1793 le Décret qui met à la disposition des armées les armes des ci-devant arquebusiers.

Après la révolution et sous le régime du gouvernement de Bonaparte, plusieurs compagnies tentèrent de se reformer, mais sans plus aucuns des moyens d'existence qui étaient les leurs, et sans l'appui de riches notables et nobles qui se targaient d'en faire partie, elles eurent beaucoup de mal et la plupart disparurent au 19e siècle

Voir Notice_sur_les_anciennes_corporations_d'archers,_d'arbaletriers, de couleuvriniers_et_d'arquebusiers_des_villes_de_Picardie.pdf
par Aristide Janvier, Amiens 1855

Dès 1796, l'entrée des Français en Belgique porta un coup fatal aux gildes et aux corporations de nos régions par l'application de la loi du 5 septembre 1791 allait leur être appliqué :

Les sociétés durent faire un état de leurs biens déclarés nationaux qui furent souvent mis en vente publique et les armes trouvèrent une autre destination
A Visé, les notables des gildes dissimulèrent les biens et les joyaux qui ne furent pas confisqués par les représentants de la République et sont toujours là aujourd'hui.

Remplacée par la garde nationale, la Gendarmerie et une armée régulière née de la conscription, les gildes et confréries prirent ainsi le nom d'anciens-arquebusiers, anciens-arbalétriers ou anciens-archers, mais dans toutes les villes gardaient leur influence.

Dans la plupart des cités, en grande pompe, et en vertu du décret de l'Assemblé Nationale, les confréries armées déposèrent leurs drapeaux qui furent accrochés dans les églises et elles cessèrent leurs activités.

Certaines les reprendront un peu plus tard, comme à Visé, ou à Gand, mais plus comme compagnies chargées de la défense de la ville, mais comme sociétés d'agrément et sociétés de tir.

mousquetaires infanterie autrichienne 1704mousquetaire Russie 17e siècle



Vers le 19e siècle

textes des princes évêques de Lièges sur http://perso.infonie.be/liege06/00zero.htm
et
http://fr.wikipedia.org/wiki/Revolution_liegeoise

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